L’enfer des corrections

       Le mois de septembre se termine, et il est temps de faire un petit bilan.
Depuis ma reprise mi-août, j’ai…

  1. - Terminé la traduction de Origins : Le Soulèvement en anglais. C’était un enfer, on ne va pas se mentir. Heureusement, j’ai eu beaucoup d’aide (merci Yannick). C’était important pour moi de proposer Origins au public français, mais aussi de lui donner une chance à l’international, car le genre « SF dystopique saphique » reste, disons-le, un tantinet niche… surtout en France.

  2. - Repris la version française en main pour une ultime correction avant la mise en forme KDP. Et là, un nouvel enfer a commencé : reprendre chaque mot, phrase par phrase. Les passer au correcteur, vérifier telle ou telle règle de grammaire ou d’orthographe. Découvrir que j’avais écrit “soupirer” 73 fois et réussir à réduire ça à 18 (en soupirant). Toutes ces petites choses m’avaient échappé lors des 3 ou 4 premières relectures (malgré la grande aide de Nicolas, qui a tout autant souffert que moi à cette étape… voire plus).

  3. - Commissionné un artiste pour la couverture. Après plusieurs heures de recherche pour trouver quelqu’un de sérieux capable de donner une belle identité visuelle à Origins, j’ai enfin trouvé la bonne personne grâce à qui, je l’espère, ce premier roman saura attirer l’œil.

  4. - Lancé la première vague d’ARC en français. Pour la toute première fois, mon livre passait entre les mains d’inconnus.

  5. - Créé ce site (sans aucune connaissance en la matière – heureusement qu’aujourd’hui, tout est beaucoup plus simple). J’ai aussi appris à mettre en place une newsletter. On a connu des week-ends plus fun, je l’avoue.

  6. - Repris les corrections du tome 1… mais en anglais cette fois. Et là, je me demande régulièrement pourquoi j’ai eu cette idée (je sais pourquoi, mais je me le demande quand même). On recommence, phrase par phrase, à tout vérifier. Vous pensez que corriger un livre dans sa langue maternelle est difficile ? Faire la correction en anglais me prouve qu’on peut avoir envie de jeter son ordinateur par la fenêtre un nombre illimité de fois. À l’heure où j’écris ces mots, j’en suis au chapitre 18 sur 40, en travaillant environ 2 à 3h par jour. Selon la longueur des chapitres, j’arrive à tenir un rythme de 2 par jour, parfois 3.

       La vérité, c’est que ces dernières semaines ont été épuisantes, physiquement et moralement. Les heures de sommeil se font plus rares. La pression autour du livre monte. Le matin, j’essaie de faire un peu de sport pour garder un minimum de santé, la journée je travaille, et le soir je corrige, ou j’actualise mon site, ou je me renseigne sur un autre aspect de l’auto-publication.
     Cette aventure est à la fois folle et incroyablement enrichissante. J’apprends, je me dépasse, je peaufine. Ce tome 1 restera mon tout premier livre, il gardera forcément ses défauts, dont je suis consciente, mais que j’ai appris à accepter avec le temps. J’ai malgré tout décidé de lui donner toutes ses chances, quitte à ce qu’il soit acheté par 4 personnes (dont 3 fois par mon meilleur ami).

     Les prochaines étapes ?

  1. - Finir la correction de la version anglaise

  2. - Envoyer les ARC anglais

  3. - Finaliser la couverture

  4. - Terminer la mise en forme pour l’édition papier

  5. - Préparer la sortie

  6. - Travailler sur la communication et le marketing autour du livre

     La date du 31 octobre semble désormais un peu trop optimiste. La sortie aura sans doute lieu plus près de Noël.
     Mais ce n’est pas grave : ça fera un petit cadeau sous le sapin…(Ça et un joli burnout hihi) 

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